Pourquoi la vie est-elle aussi compliquée ? Pourquoi certaines personnes passent leur temps à gâcher leur vie ? Nous n’avons qu’une chance de vivre notre vie comme il se doit. Il faut la vivre à fond, vivre le maximum de chose en peu de temps. Car la vie est courte, nous avons beaucoup de chance de mourir en allant au supermarché du coin, écrasé par une voiture. Pour les personnes dans mon cas, nous avons une espérance de vie de vingt-cinq ans environ une fois que le sida s’est véritablement déclenché. Voilà pourquoi je fais partie des personnes qui ont cette philosophie ; vis ta vie sans te soucier de ce que pensent les autres.
Je peux paraître assez froid, c’est vrai j’en suis totalement conscient. J’ai une personnalité difficile à cerner, il m’arrive de sourire et de rire, mais c’est pour de faux. Je donnerais tout, oui absolument tout pour changer de vie. J’ai passé de très longs moments à l’hôpital depuis que j’ai huit ans, et c’est comme ça, c’est la vie. C’est presque devenu normal. L’hôpital est même presque devenu ‘ mon deuxième chez moi ‘.

Quelques jours auparavant, ma mère m’avait dit quelque chose. Une chose de très préoccupante. J’avais enfin su la cause du divorce de mes parents… J’avais une demi-sœur ! Elle m’a même dit qu’elle se trouvée également à New-Heaven. Et cette fille était Amélia Gillan. J’avais d’abord eu du mal à y croire, Amy ma sœur ? Haha, non la bonne blague, elle ne pouvait pas avoir le même sang que moi qui coulait dans ses veines. C’était totalement impossible, improbable et… inattendu ! J’aurais pu avoir n’importe quelle demi-sœur au monde, et je suis ‘ tombé ‘ sur elle. Le monde est petit comme on dit. Oui car comme vous l’avez sûrement compris je connais Amy. Plutôt bien même…Nous avions couchés ensemble un certains nombres de fois… Vive l’inceste n’est-ce pas ? Mais je vous rassure tout de suite, je ne savais pas qu’elle était ma demi-sœur, sinon je n’aurais jamais eu ce genre de rapport avec elle. Même maintenant quand j’y pense je trouve ça un peu…dégoûtant. Oui, enfin essayez de comprendre quand même, j’ai couché avec ma demi-sœur.

Je me réveillais tôt ce matin-là. Mon portable vibra dans les alentours de sept heures, ce qui me réveilla bien évidemment. Une fois que j’ai ouvert l’œil il m’est impossible de dormir à nouveau. Je décidai alors de me lever si tôt, pour partir courir, après une heure et demie de jogging, je rentrai dans mon appartement, pris une douche et m’habillai d’un simple t-shirt banc et un jean. Je ne suis pas le genre de personne à passer des heures devant son armoire à se demander comment j’allais m’habiller. Il y a bien plus important dans la vie que son style vestimentaire. Enfin, bien sûr je prends un minimum soin de mon apparence. Le reste de ma journée fut simple, et répétitive. J’étais parti en cours d’histologie de 10h00 à 12h00 ensuite de 13h00 à 18h00 j’avais eu cours d’embryologie. Et puis j’étais enfin libre après ! La médecine c’était plus que des simples études pour moi, c’était carrément une passion. J’avais toujours été fasciné par la biologie étant petit. Quand j’avais eu ma leucémie, je n’arrêtais pas de questionner le médecin pour en savoir un peu plus sur ma maladie. A peine les cours terminés, il était 18h15 quand j’étais chez moi, et je travaillais mes cours de cette heure-ci jusqu’à 22h00. Oui vous vous dites peut-être que je travaille beaucoup ? Mais c’est comme ça la médecine, et encore là je n’avais pas tant travaillé que ça. Il m’arrive de faire 18h00 23h00 sans aucune pose. Je voulais plus que tout réussir mes études. Et entre temps j’hésitais d’envoyer un sms à Amy, il fallait que je la vois pour que nous parlions de notre situation… Je ne savais même pas si elle était au courant pour nous deux.

Dès que j’eu fini de travailler, il fallait que je sorte prendre l’aire. Je partis alors pour le New-York, le bar de NH. Une fois arrivé je commandai une tequila. Je soupirai. J’étais complétement fatigué, j’avais travaillé environ treize heures aujourd’hui. Et demain sera sûrement une journée similaire. Alors qu’on m’apporta ma commande, j’entendis une personne passer la sienne, sa voix métait familière. Je tournai la tête vers celle-ci est je la vis… Amélia. Je ne savais pas si je devais lui adresser la parole… Mais je décidai de le faire finalement.«Qu’est-ce que tu fais seule dans un bar à cette heure-ci ? »

Amélia s’était toujours demandé comment elle avait fait pour être encore là, elle avait quelques problèmes, et la réponse se résumait en trois lettres… S.A.M. Elle avait pris pas mal de médicaments au court de sa vie, des antidépresseurs, des antidouleurs, des antis vomitifs… Et par moment tout cela en même temps… Pour oublié la douleur, les vomissements, les paroles blessantes des autres…. Mais il avait toujours était la comme son ange gardien, toujours là pour elle et vice-versa. Elle pense à tout ca parce qu’elle s’était endormis dans ses bras, il la serrer fortement dans ses bras elle se sentait en sécurité. Elle le regarda dormis, lui et son visage d’ange, elle lui fit un léger baiser sur le front et réussi à s’enlever, elle devait se préparer une journée assez dure annoncé…Des cours et encore des cours… Elle s’était habillé rapidement, coiffé maquillé et avait couru jusqu’à Lawford où elle était arrivé quelques secondes après la sonnerie, elle s’était installé dans le fond à l’écart comme a son habitude, tout le monde se demandé ce qu’elle faisait dans cette classe alors qu’elle devrait etre dans une classe de deux année plus hautes, elle avait décider depuis longtemps que malgrè son intelligence développé elle ne changerait pas de niveau car elle pourrait éviter les moqueries mais a vrai dire les gens sont tous pareils qu’importe le niveau, ils l’ont tous traité de la même manière, et c’est à cause d’eux qu’elle est devenue froide pas moment et distance, très susceptible…
L’heure du déjeuné avait sonnée et comme à son habitude elle rentré chez son père, qui l’attendais comme toujours, son père, la personne qu’elle aime le plus au monde, toujours là et très fort, il l’a soutenue et aidée, il avait été le papa parfait, le papa qui avait du élevé une fille toute seule et a vrai dire il avait fait un job remarquable. En pleins milieu du diner où Amélia avait parlé de sa matinée en omettant comme d’habitude les commentaires désobligeant de ses camarades… Son père expliqua qu’il avait rencontré quelqu’un, et qu’ils se voyaient depuis pas mal de temps, elle était surprise, elle apprenais quelques instants plus tard, que la femme qui voyait avait un enfant, de son âge qui était aussi à Lawford… Elle lui demanda son nom et appris qu’il s’agissait de Nate… Dans sa tête elle calcule la probabilité pour que ce soit lui… Elle était infime et pourtant c’était bien lui, ils s’étaient rencontré et avait couchés ensemble peut être deux ou trois fois depuis qu’ils se connaissaient, il ne fallait pas que son père le sache, déjà son père croyait la jeune fille encore vierge et à vrai dire il était loin du compte… Elle se senti gêné et partie le plus rapidement qu’elle pût…
Elle y pense toute la journée, elle voulait envoyer un message à Nate mais pense que c’était une mauvaise idée qu’il n’était pas forcement au courant… C’était de l’inceste ce qu’ils avaient fait, même s’ils ne sont pas liés par le sang c’est quand même dégueulasse voilà ce que venait de pensé la jeune fille… Elle avait décidé de se changé l’esprit après les cours elle alla étudier à la bibliothèque de la ville elle est encore plus tranquille que celle de Lawford, elle travailla jusqu’à 20h. Ensuite elle alla courir encore et encore jusqu’à ce qu’elle ne sente plus ses jambes, elle rentra dans l’appartement où Sam avait disparu…. Elle prit une douche, se rhabilla avant de manger un truc rapidement et d’aller à THE NEW YORK, le seul endroit de la ville où on n’a pas l’impression d’être dans cet enfer qu’est New Heaven… Elle entra s’asseye au contoir, sa robe était courte donc elle tira dessus pour éviter qu’on ne voie trop de son corps, elle commanda une boisson alcoolisé et entendit une vois familière à coté d’elle, elle regarda et c’était son cher demi frère. « COINCIDENCE DE FOU, je suis venue pour oublier ce qu’on a fait… T’es au courant pour… nos parents je suppose… J’ai juste envie de dire… VIVE LINCESTE ! » Elle venait de prononcé cette phrase avec une telle ironie et froideur, quand sa commande arriva elle but cul sec sa boisson, elle regarda son demi-frère avant de lui déclarer « et toi alors ? La même chose ou le boulot, tu sais dormir ce n’est pas une option hein » Elle avait essayer de détendre un peu l’ambiance mais c’était assez compliqué elle qui pouvait être froide et elle savait que lui aussi donc, c’était quelques peu tendue….

Qui l’aurait cru ? Tout d’abord j’ai couché avec ma demi-sœur, mais voilà maintenant que je tombe sur elle au bar. Il faut croire que je n’étais définitivement pas gâté par la vie. J’étais partie dans ce bar afin de me détendre, me changer les idées et surtout réfléchir à Amy et moi. Mais voilà que tous mes plans pour la soirée tombent à l’eau. J’allais devoir apprendre à la regarder sans penser à toutes les choses que nous avions pu faire… Je ris légèrement quand elle me répondit. Jamais je n’aurais cru en arriver là ! A l’inceste. J’ai d’ailleurs toujours trouvé cette idée d’inceste carrément dégueulasse. Avoir des rapports sexuels avec un membre de votre famille, c’est vraiment…dégoûtant, oui c’était le mot. Je bu ma boisson cul sec et tournai le regard vers ma demi-sœur, je lui souris légèrement avant de lui répondre « Ouais, je l’ai appris il y a quelques jours…Autant te dire que je trouve ça carrément…dégueulasse maintenant. Enfin, pas que c’était totalement nul mais… Tu restes ma demi-sœur ». Je soupirai très légèrement et commanda une nouvelle boisson. Je commençai les cours tôt le lendemain… Les études étaient vraiment très dures, je dois l’avouer mais le résultat vaut le coup au final. Devenir médecin est vraiment une vocation. « Et toi alors ? La même chose ou le boulot, tu sais dormir ce n’est pas une option hein » Je la regardai de nouveau avant de lui répondre « Ouais je sais, mais je dois bosser à genre 300% si je veux avoir une chance de réussir mes études. Moi c’était avant tout pour me détendre et penser à autre chose que les cours…et aussi réfléchir à…notre situation actuelle. Qui est plutôt compliquée. » L’ambiance était assez froide et tendue. En même temps c’est assez normal vu la situation dans laquelle nous étions. Je ne savais pas vraiment comment me comporter avec elle. Fallait-il que je la considère réellement comme une sœur, ou bien peut-être essayer d’apprendre à la connaître. Connaître sa vie, ses passions, ses peurs, ses plus grosses erreurs. Je ne savais même pas quelle étude elle suivait, si elle était en bonne santé ou si elle avait déjà eu le cœur brisé. J’avais envie de la connaître comme un frère la connaîtrait. Malgré que nous n’étions pas réellement de la même famille… Enfin si, mais nous n’avons pas le même sang mais ça revenait au même.
Je suis une personne assez froide et dure à cernée, je peux même paraître ne jamais ressentir de véritables émotions, mais j’étais comme ça depuis le suicide d’Erine… Je ne montrais plus mes sentiments, et cette mort était encore très récente, elle ne datait que de quelques mois. Quand j’y pense alors, je souffre tellement.

Je tournai la tête vers ma demi-sœur et l’observa un petit instant. Je ne savais pas quoi dire, mais il fallait bien se lancer « Bon…faut avouer qu’on est tous les deux dans une situation assez gênante. Alors je vais te proposer un truc. On fait comme si on n’avait jamais couchés ensemble, et on recommence tout à zéro. Comme si on ne se connaissait pas avant, comme si on se rencontre pour la première fois et qu’on veut en savoir un peu plus sur l’autre. Pour…bah pour mieux se connaître. » Je n’étais pas pourtant le genre de personne à parler autant avec les autres personnes, mais là je devais absolument faire un effort là c’était totalement différent.

Je venais de penser à quelque chose… Il ne me semble pas qu’Amy soit au courant de ma séropositivité… Cela dérange pas mal de fille, même si je m’étais protégé les deux ou trois fois où nous avions couchés ensemble, cela pouvait aussi lui poser un problème. J’avais plutôt l’habitude de me faire ‘ jeter ‘ à cause de ça. Voilà pourquoi en général je n’en parle à personne. « T’es aussi à Lawford n’est-ce pas ? Tu suis quelle étude ? »

Elle apprit qu’il le savait aussi, et que comme elle il trouvait ca dégueulasse, la jeune fille souris légèrement… A fait bizarre de savoir qu’elle avait maintenant un demi-frère elle qui a toujours été fille unique, seule & désespéré… Mais elle apprécié cette nouvelle, en plus ce n’était pas un enfant mais un garçon de son âge, ce qui rendais tout un peu simple… Il lui répondit quelques instants après qu’elle lui a fait sa remarque sur sa fatigue, il lui avoua qu’il se mettait à 300% dans ses études mais que s’il était venu ici c’était pour se détendre oublié les cours et penser a ce qu’ils allaient faire… A propos de leurs relations…
Entre les deux jeunes il y eu un léger Blanc pendant quelques secondes avant de que nate pris la parole, il lui proposa quelque choses qui plus bien à la jeune fille, oublié tout et repartir du bon pied, ce qui serait assez simple, Amélia le regarda avant de hocher la tête, et lui tendu la main pour qui la sert comme pour conclure un marché mais aussi pour tout recommencé et oublié ce qu’ils avaient fait… Elle savait qu’elle risquerait d’être un peu froide avec la mère de Nate a cause de ce que sa propre mère lui avait fait… « Je m’appelle Amy, enfin… Amélia victoria Gillan, si tu veux tout savoir. Je suis enchanté de te connaitre » c’était un peu bizarre de tout refaire, mais cela ne lui déplaisait pas de réapprendre à le connaitre d’une autre façon qu’elle l’avait connus, elle ne savait pas trop de quoi ils allaient parlés mais ce n’était pas vraiment important tant qu’ils oubliés un peu tout et qu’ils font connaissance comme il se doit et puis si leurs parents sont ensemble, Amélia peut faire des efforts pour son père, qui l’avait élevé, et même très bien élevé ce qui n’a pas été simple par moment, entre les crises de larmes, d’angoisses de la jeune fille… Elle avait toujours était comme cela… Par moment très stressé, mais elle se soigné, prenant des médicaments chaque jours… C’était des choses qu’elle ne disait pas souvent, savoir qu’une étudiante en psychologie a elle-même des troubles psychologiques ce n’était pas forcement très bien vu, en plus d’être surdoué… Elle le regarda quelques instants puis il lui demanda si elle était à Lawford, entre temps elle avait pu commander un autre cocktail alcoolisé, elle était en train de le boire quand il lui demanda. Elle le regarda avec des grands yeux avant de lui dire « Psycho’… » Elle le regarda quelque micros secondes avant de déclarer « mais ne me vois pas comme une psy… Mais sache que je lis en tout le monde comme dans un livre ouvert…Je pourrais te dire comment est chaque personne dans cette pièce » Elle regarda effectivement autour d’elle et s’était assez simple pour elle de trouver ce qui se cachait derrière ses personnes, une bimbo qui draguait : manque d’affection due a la rupture avec son copain. Un mec à coté d’elle : Alcoolique, a essayé d’arrêter mais n’y est pas arrivé, elle a aussi de bonne oreilles donc elle l’a entendu marmonner quelques mots… Elle regarda Nate et elle savait ce qu’il avait au fond du cœur mais n’avait pas osé, le dire… Il avait une apparence d’homme fort et autre mais elle savait qu’au fond il avait beaucoup souffert par peut être la mort de quelqu’un, d’un de ses proches, peut être son père ou une amie… Elle ne voulait pas vraiment le savoir, elle le regarda avant de sourire. « Laisse-moi deviner toi… Tu fais médecine ! » Elle ne savait pas pourquoi mais une impression et puis il n’y avait que les gens de médecine ou psycho’ qui se consacré 300% a leurs études hors elle l’avait pas vu en psycho’ dont c’était médecine… Elle le regarde en souriant légèrement avant de dire « Ça te dis qu’on fasse quelques choses pour qu’on apprenne à se connaitre ? Un jeu, on se pose une question sur la vie de l’autre, et l’autre répond le plus honnêtement possible ? » et même s’il mentais elle le verrais tout le monde a des tics ou des manies quand il ment qui sont plus ou moins facile à voir, la jeune femme bu sa boisson en attendant la réponse du jeune homme, elle se demandé quel genre de question il allait lui posé, et cherché déjà quel question elle pouvait lui poser…

Elle semblait d’accord avec mon idée. Tout reprendre à zéro, faire comme si rien ne s’était passé entre nous avant cette révélation. Elle me tendit la main tout en se présentant, je lui souris et serra sa main. Tout en faisant un léger hochement de tête. « Tom Nathaniel Adams. Si tu m’appelles Tom ou Nathaniel on ne risque pas de s’entendre bien alors… Appelle-moi Nate si tu veux que tout ce passe bien entre nous. » Je la regardai et lui souris derechef. C’était assez étrange de tout recommencer comme ça. Mais dans toute cette histoire j’étais heureux que ça soit tombé sur Amy…Oui j’aurais pu tomber sur une fille intellote coincée qui se croit supérieur à tout le monde. Ou j’aurais aussi pu tomber sur une sorte d’Ugly Betty… Alors au final Amy était plutôt pas mal. Même parfaite pour être ma demi-sœur…Oui si on oublie le fait que nous avons couchés ensemble. Et puis je ne la connaissais pas vraiment en fait. Je connais deux ou trois petites choses sur elle voilà tout. Je la regardai un moment, son visage me rappelait vaguement quelque chose. Je l’avais croisée quelque part avant… Autre part que dans mon lit. Peut-être à l’université de Lawford, je lui demandai alors si elle était étudiante dans cette université et elle me répondit que oui, elle étudié la psychologie. Sa remarque d’après me fit sourire, elle disait pouvoir lire en tout le monde comme dans un livre ouvert. « Dans ce cas…Dis-moi ce que tu lis en moi en ce moment même. Je te dirais si tu vois juste ou non. » Je lui souris légèrement, je la regardai et ris légèrement. Son attitude me faisait rire, elle regardait les gens tout en essayant de ‘lire en eux’ comme elle dit. Je regardai mon verre vide, j’avais envie de reprendre un autre verre mais cela m’était déconseillé. Je n’avais pas le droit de boire trop d’alcool à cause de mon diabète. Cette maladie me pourrie littéralement la vie ; pas trop de sucre, boire de l’alcool est autorisé mais pas plus de deux verres par jour, boire lentement (ce que je n’ai pas vraiment fait ) boire tout en mangeant quelque chose ( ça non plus je ne l’ai pas fait ) et je suis censé mélanger la boisson alcoolisée avec de l’eau ou quelque chose du genre… Je ne fais pas vraiment attention c’est vrai, mais je vais fini par mourir à cause de mon autre maladie alors… J’étais perdu dans mes pensées, le regard perdu dans ce verre d’alcool quand Amy me fit sortir de ces pensées en me déclarant que j’étais en médecine. Je tournai la tête vers elle et souris légèrement « Ouais, c’est exact. » Elle me regarda en souriant avant de déclarer « Ça te dis qu’on fasse quelques choses pour qu’on apprenne à se connaitre ? Un jeu, on se pose une question sur la vie de l’autre, et l’autre répond le plus honnêtement possible ? » Je souris. Je n’avais aucune raison de refuser cette proposition, je lui répondis par un hochement de tête positif. Je savais déjà que je ne lui mentirais pas, sur aucunes de mes maladies, ou sur toutes les erreurs que j’ai pu faire. Elle saura tout ce qu’elle veut. Je commençai à réfléchir aux questions que je pourrais lui poser. Je n’allais pas tout de suite être indiscret, je ne voulais pas créer une tension entre nous.

Je regardai le verre encore à moitié rempli d’Amy, j’avais envie d’un autre verre mais j’avais déjà fait aujourd’hui beaucoup d’excès, j’avais mangé un peu trop sucré. Je levai le regard pour enfin poser ma première question « T’es en bonne santé ? » Ma question pouvait paraître étrange c’est vrai. Mais moi c’était une chose que je demandais instinctivement pour apprendre à connaître une personne. Bizarre je sais, je peux être assez étrange et je m’en rends compte. Elle allait me prendre pour un fou... C’était aussi assez bizarre, j’avais à présent une sœur. Enfin... une demi-sœur, mais cela revient presque au même. Je pense que nous pouvons bien nous entendre normalement.

Elle souri légèrement quand il se présenta, il fallait qu’elle fasse attention a ne pas l’appeler Nathaniel ou tom mais simplement nate. Pour la jeune fille il fallait l’appelé Amy ou Amélia peut importe… Elle qui n’a pas vraiment l’habitude qu’on l’appelle… Elle le regarda en ce disant qu’elle avait eu de la chance de tomber sur nate, elle aurait pu tomber sur un dragueur, un débile ou un alcoolique, elle voyait souvent le mal partout c’était une des mauvaises habitudes de la jeune fille… Après que la jeune fille avoua qu’elle était en psychologie et qu’elle arrivait donc à lire dans les différentes personnes qu’il y avait au bar ce soir… Il lui demanda de lire en lui et qu’il finira par lui dire si elle voyait juste ou non… elle plongea ses yeux un instant dans son regard avant de retourné boire quelques gorgées…
« Tu es quelqu’un qui prends ses études à cœurs mais qui aime s’amuser, sinon tu serais pas ici… Mais surtout tu es quelqu’un de blessé et triste même si tu ne veux pas forcement le montré… Tu as surement dû perdre quelqu’un de cher… Mais surtout tu es quelqu’un de fort… » Elle prononça c’est quelques phrases sans le regardé de peur d’avoir raison ce qui serait pas une bonne chose, enfin si cela montrerais qu’elle est bonne pour la psycho mais cela pourrait aussi rouvrir des blessures que Nate avait et qui n’était pas forcement totalement guéris, elle le regarda fait une moue triste « désolé….Si j’ai raison… Je suis désolé… » Elle était un peu triste et en même temps ne savait pas vraiment trop réagir, la réaction et la peine n’était pas vraiment des sentiments appropriés pour des psycho mais sachant la relation qu’entretienne les deux elle espérait que la façon dont elle avait dit n’était pas trop déplacé et que rien ne gâcher leurs nouvelles relations. Elle proposa ensuite le jeu question-réponse, qu’il accepta par un hochement de la tête… Il commença…Et posa la question « es-tu en bonne santé » la question était pourtant si simple mais la réponse ne l’était pas… Elle le regarda avant de dire… « Physiquement ca va, rien de spécial enfin… Apars quelques mutilations, mentalement c’est autre choses… Ma santé mental est très bizarre… Je ne suis pas heureuse, et j’ai beaucoup souffert plus jeune d’où les mutilations » elle monte la cicatrice la plus marqué avant de dire « et… les tentatives de suicides…. Ensuite… je prends encore pas mal d’antidouleurs, anti-stresses, anti vomitifs… Est-ce que je suis en bonne santé honnêtement j’en sais rien… Avec ce que je viens de dire c’est a toi de juger après tout c’est toi le médecin de la famille » elle souri légèrement avant de le regarder et d’attendre sa réponse elle réfléchisse quelques instants pour sa question, elle avait envie de lui demandé si lui aussi aller bien mais cela ferait un peu répétitif alors elle décida de le dire d’une autre façon, elle bu un peu avant de lui dire… « toi par contre tu as pas l’air en super forme… Tu trembles un peu et je pense pas que tu as froid ou peur… Donc ma question est : Est-ce que ca va ? »

Elle me regarda un assez long instant avant de boire quelques gorgées de son verre de nouveau. Puis je le regardai quand elle prit la parole, elle me dit que j’étais une personne qui prenait ses études à cœur, mais que je savais m’amuser, que j’étais une personne blessé, triste mais que je ne voulais pas le montrer. Elle en déduit que j’avais perdu une personne chère à mes yeux, et elle conclue en me disant que j’étais quelqu’un de fort. C’était incroyable, elle avait totalement raison. Mes études étaient très importantes pour moi, et je ne voulais pas montrer ma souffrance. Pourquoi ? Parce que je ne supporte pas la pitié. Quand vous dites à une personne que votre petite amie était bipolaire, qu’elle s’est suicidée suite à une dispute, que vous êtes passé à côté de la mort à vos huit ans, que vous êtes diabétique et séropositif, que vos parents sont divorcés… Les gens changent souvent la manière de vous regarder et ils vous voient souvent comme une pauvre personne qui n’a vraiment pas eu de chance avec la vie. Je ne lui avais même pas répondu, j’étais de nouveau perdu dans mes pensées jusqu’à ce qu’elle s’excusa si elle avait eu raison. Je tournai la tête vers elle avant de lui dire « T’excuse pas… T’as raison sur absolument toute la ligne. » Je décidai de ne pas lui en dire plus. Si elle voulait en savoir plus sur ça, elle me le demandera pendant cette soirée.
Elle me proposa par la suite le jeu question/réponse, et il fallait que l’on soit le plus sincère possible. J’acceptais alors avec plaisir par un simple hochement de tête. Je décidai par commencer ma question, je lui avais demandé si elle était en bonne santé.. Elle me regarda, je fis de même et elle me répondit « Physiquement ça va, rien de spécial enfin… Apars quelques mutilations, mentalement c’est autre choses… Ma santé mental est très bizarre… Je ne suis pas heureuse, et j’ai beaucoup souffert plus jeune d’où les mutilations » Elle me montra une cicatrice qui était très profonde, je relevai le regard vers elle lorsqu’elle recommença à parler « et… les tentatives de suicides…. Ensuite… je prends encore pas mal d’antidouleurs, anti-stresses, anti vomitifs… Est-ce que je suis en bonne santé honnêtement j’en sais rien… Avec ce que je viens de dire c’est à toi de juger après tout c’est toi le médecin de la famille » Lorsqu’elle prononça ‘ tentatives de suicides ‘ je pensai directement à Erine… Mais je ne voulais absolument pas montrer cette souffrance. Je lui répondis alors « Globalement, la santé c’est pas seulement les maladies, les problèmes physiques… C’est aussi le mental, et à ce que je vois t’es pas tellement en bonne santé toi non plus. » Je la regardai et lui souris légèrement à mon tour. Un petit silence s’installa entre nous, ma tête tournait légèrement et je commençai à trembler un peu également. Je soupirai légèrement « Non j’ai pas froid, ni peur… J’ai fait le con aujourd’hui c’est tout. » Je la regardai et lui répondis « Je suis diabétique, et j’ai fait trop d’excès aujourd’hui. Pendant qu’on est dans les maladies je suis aussi séropositif et… Quand j’étais petit j’ai eu une leucémie. On avait commencés une chimio’ mais ça n’avait aucun effet sur moi alors j’ai eu ‘ la chance ‘ d’avoir eu une greffe de moelle osseuse. Sans ça je serais déjà mort. Mais surtout commence pas à avoir pitié de moi. Je supporte pas le regard des gens quand ils ont pitiés… C’est une horreur. »

Je regardai un peu autour de moi, il fallait que je trouve une autre question « Si tu devrais me résumer ta vie en quelques lignes ? T’as l’air d’avoir eu pas mal d’emmerde je me trompe ? »

Elle fut contente de savoir qu’elle avait raison sur toute la ligne mais en même temps elle était triste de la façon de l’avoir et de plus même si elle ne le connaissait pas encore vraiment, elle avait un peu de peine, elle était à présent sa demi sœur et serait là pour lui… Lorsqu’elle répondit à la question qu’il avait posé, avec le plus de sincérité mais le problème c’était qu’elle ne savait elle-même même pas si elle allait bien, si elle était en bonne santé ou pas… Elle regarda le jeune homme peut etre que lui allait pouvoir l’aider puisque c’était lui le futur médecin de la famille. Il lui expliqua ensuite que la santé ce n’était pas seulement physique mais au mentalement, et il venait donc de conclure que non elle n’était pas forcement en bonne santé… Elle le regarda même si la réponse elle le savait déjà, elle soupira légèrement. Ensuite la jeune fille lui demanda si lui allait bien puisqu’il tremblait et il lui avoua que ce n’était pas parce qu’il avait peur ou froid, mais parce qu’il avait fait le con, et c’est à partir de la que le jeune homme se confia a la jeune fille sur ce qu’il avait, ses maladies… Diabètes, Leucémie plus jeune et le Sida… On pouvait dire qu’il avait eu autant de chance qu’elle… Elle ne inquiété par pour elle et le Sida, elle n’avait rien eu aucun signe d’une quelconque maladie, elle le regarda souriant légèrement « Et bah on peut dire que tu n’as pas de chance, mais contrairement aux autres filles avec qui tu as couché, parce que je suis sure qu’elles t’ont toute fait le coup, moi je ne te lâcherais pas… Et puis maintenant tu es mon demi-frère alors raison de plus pour te soutenir… » Elle avait dit tout cela avec un ton calme et serein qui aurait pu rassurer le jeune homme, c’était en faite ce qu’elle voulait faire, le rassurer et lui faire comprendre que maintenant elle était là pour lui et que même s’il ne voulais pas parlé ou quoi ou qu’est qu’il avait juste besoin d’une compagnie de quelqu’un de différent elle serait là… C’était son nouveau ‘job’ aidée son demi-frère, s’entre-aider et se soutenir dans des moments dure quand l’un craque l’autre est là c’était ca pour elle avoir un frère… Et elle espérait que tout se passerait bien avec lui… Il fallait qu’il pose une question alors il lui demanda tout simplement de résumer sa vie, elle prit une grande inspiration avant de commencer « Alors ca va être long…. Je suis née ici, ensuite j’ai grandis ici… Les points important sont : Je suis surdoué, ce qui fait que dans les écoles où j’étais on m’a toujours traités comme une moins que rien, et ma mère ma abandonnée quand j’étais petite j’avais 8ans dans un zoo… Et enfaite ca a déclenché pas mal de truc …Tout ce que je t’ai dis tout à l’heure, les antis douleurs, stresse et vomitif c’est à cause de tout ca… » Elle le regarda en grimaçant avant de soupirer… « Désolé ce n’était pas un super récit, mais bon je suis en psycho pas en lettres. » elle rigola legerement avant de le regarder et de lui dire « Est-ce que beaucoup de fille ton rejetais à cause du SIDA ? Parce que je te préviens moi je ne compte pas te lacher, tu es mon demi-frère et on se doit de s’aider et se soutenir ! et je sais je me repete mais c'est pour etre sure que tu as compris. »

Le passé était un sujet que je n’aimais pas aborder. Peut-être trop de souffrance, trop de peine, trop de larmes versées. Voilà pourquoi rare sont les fois où j’accepte de parler de ce qu’il s’est passé quand j’étais plus jeune, ou même de ce qu’il s’est passé il y a quelques mois. J’avais souvent peur de craquer sans le voir, de faiblir. La mort d’une personne chère est sûrement la chose la plus dure à endurer dans la vie. Quand vous perdez cette personne en qui vous avez confiance, qui savait tout sur vous, la personne à qui vous avez donné votre cœur…C’est tout simplement le sentiment, la sensation la plus douloureuse au monde selon moi. Quand vous vous souvenez des derniers mots que vous vous êtes échangez, de la dernière fois que vous avez entendu son rire, la dernière fois que vous l’avez vu sourire… Votre cœur se brise à nouveau comme si vous n’allez jamais vous en remettre. On n’oublie pas une personne décédée, non. Mais on vit avec, on vit avec l’idée que vous n’allez plus jamais pouvoir la serrer dans vos bras, on vit avec l’idée que l’on ne l’entendra plus jamais rire. C’est un sentiment dur, et insupportable mais on apprend avec vivre avec.

Une fois que je lui avais parlé de certains point de mon passé, elle me regarda et afficha un léger sourire, puis elle répliqua que je n’avais pas eu de chance, mais que elle contrairement aux autres filles avec qui j’ai couché, elle ne me lâcherait pas par rapport à ma maladie, elle y ajouta que j’étais maintenant son demi-frère et que c’était une raison de plus pour me soutenir. Je lui souris légèrement à mon tour tout en la regardant. Maintenant que j’avais moi aussi une sœur, enfin une demi-sœur j’avais comme un devoir… La soutenir, la protéger dans n’importe quelle situation je serais là pour elle. Cela peut peut-être paraitre étrange que je dise ça alors que l’on se connaît à peine mais ça ne l’est pas tellement au final. Je lui demandai alors de me résumer en quelques lignes sa vie jusqu’à présent, et elle me répondit « Alors ça va être long…. Je suis née ici, ensuite j’ai grandis ici… Les points important sont : Je suis surdoué, ce qui fait que dans les écoles où j’étais on m’a toujours traitée comme une moins que rien, et ma mère m’a abandonnée quand j’étais petite j’avais 8ans dans un zoo… Et enfaite ca a déclenché pas mal de truc …Tout ce que je t’ai dit tout à l’heure, les antis douleurs, stresse et vomitif c’est à cause de tout ça… » Pendant qu’elle parait je ne l’avais pas quittée des yeux, elle me regarda en grimaçant légèrement et s’excusa pour la qualité de ce petit récit. Je ris légèrement « A ce que je vois, toi et moi on n’a pas tellement eu de chance avec la vie… » Puis elle me demanda si beaucoup de filles m’ont rejetées à cause de ma maladie, parce qu’elle ça ne la fera pas fuir. Elle disait qu’elle se répété mais qu’elle voulait être sûre que je le comprenne. Je souris légèrement. « Bah en fait… J’ai pas trop eu le temps d’avoir d’autres copines ou… enfin tu vois… » Je commençais à me rapprocher dangereusement du sujet sensible. Avec ce que je venais de dire elle ne risquait pas vraiment de comprendre ce que je voulais dire. Je décidai alors de lui en dire encore un peu plus... Je baissais légèrement la tête avant de prendre une grande inspiration avant de dire «Tout à l’heure je t’ai parlé d’une personne de très importante à mes yeux et qui est…morte. Cette personne c’était ma petite amie, Erine. C’était… la personne que j’aimais le plus sur cette Terre. On a été ensemble pendant un bout de temps mais…Elle était aussi malade, elle était bipolaire maniaco-dépressive. Je sais pas si tu sais exactement ce que c’est cette maladie. Mais en gros c’est… Tu peux passer d’une joie intense qui dure souvent plusieurs jours, ou même plusieurs semaines et à cause d’une toute petite chose qui va te contrarier tomber dans un grande dépression. Enfin bref, un jour on s’est disputés pour une raison vraiment débile pourtant et… Elle s’est suicidée, elle a sautée sous un train. » Je soupirai fortement avant de poser mes deux mains sur mon visage, je la regarda alors par la suite. C’était l’une des premières fois que j’en parlé à quelqu’un. Ma mère me force à aller voir un psy mais je ne lui parle pas. Jamais je ne parlerais de ma vie personnellement à un inconnu. Alors nous passons toutes nos séances à nous regarder dans le blanc des yeux sans rien dire. Quand elle me pose des questions il m’arrive de lui répondre : peut-être, ou haha vous aimeriez le savoir, non ? « Tu sais pourquoi ta mère vous a abandonnés toi et ton père ? »